Un éditorial publié à l’occasion de la Journée zéro discrimination (1er mars) par des leaders du mouvement pour la justice en matière de VIH salue « le courage et l’engagement de la communauté mondiale croissante de militants, de défenseurs des droits de l’homme et d’autres personnes qui remettent en question partout dans le monde les lois, les politiques et les pratiques qui criminalisent de manière inappropriée et injuste les personnes vivant avec le VIH« . Il avertit toutefois que ce travail doit intégrer et profiter aux populations les plus marginalisées, qui restent les plus vulnérables aux poursuites, malgré les progrès de la science du VIH utilisés pour remettre en question et moderniser ces lois.
Dans un article publié dans le Journal of the International AIDS Society, les auteurs (Edwin J Bernard, directeur exécutif du HJN, Michaela Clayton, membre du conseil de surveillance du HJN, Edwin Cameron, membre du comité consultatif mondial du HJN, Chris Beyrer, professeur de santé publique et de droits de l’hommeet de droits de l’homme à la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health, et Alexandra Volgina, du GNP+), ont noté qu’en dépit des nombreux progrès réalisés dans le domaine de la science du VIH, il reste un sujet qui « pose toujours une menace à la vie et au bien-être des personnes vivant avec le VIH, ainsi qu’à l’objectif de mettre fin à l’épidémie », à savoir la pénalisation du VIH ».